LE TOMBEAU DE LA GARDE

Publié le par CM REZONVILLE

Le film LE TOMBEAU DE LA GARDE, dont le sujet tourne autour de la Guerre de 1870, dans les environs de METZ a été  réalisé dans notre secteur , en Moselle .

Il  sera projeté pour le public le dimanche 18 novembre 2012  à 14h30, au cinéma UNION d’Ars sur Moselle en présence de son réalisateur, Patrick BASSO.

Voyez ci après la bande annonce à aller voir sur Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=PhlaAKvkP_k     1  

http://www.youtube.com/watch?v=VJlLo6lQsCE      2

Des séances privées peuvent être proposées, sur demande.

René PARMENTIER  Cinéma UNION 03 87 52 86 64

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Quelques lignes sur le film :

Depuis son dernier projet, « Le jour où mon monde s’arrêta », on n'entendait plus parler de Patrick Basso. Le film avait tout de même remporté de nombreux prix à la 19ème journée régionale de Lorraine, dont le Grand Prix du Jury. Récemment, le réalisateur et créateur en 2006 de l’association Timecode a dévoilé le cadre scénique de son nouveau bébé en gestation :

Un petit groupe de soldats français, durant la guerre franco-prussienne de 1870, hésite sur la conduite à tenir, entre désertion et loyauté au drapeau. L’un d’entre eux parviendra à Metz pour délivrer le message d’amour de son ami, mort au champ d’honneur. « Un sujet de pure fiction dans un cadre historique réaliste, qui fit 200 000 victimes et près de 300 000 blessés, précise Patrick Basso. Le point de vue de ces trois soldats me permet de mettre l'accent sur l’absurdité de la guerre. »

Une reconstitution minutieuse.

Tourné entre Metz et Gorze dès le mois de juillet, le projet est sans aucun doute le plus ambitieux jamais échafaudé par le réalisateur. A commencer par l’attention portée à chacun des caractères principaux : « l’enjeu est de parvenir à dépeindre la fragilité et la sensibilité des personnages, sans chercher à juger ni réinterpréter l’histoire. » La reproduction de Gravelotte durant cette fameuse nuit du 18 août 1870 a été envisagée sous un angle extrêmement minutieux : « Nous avions besoin à la fois de grandes espaces verts et de décors d’intérieurs bourgeois. Cela afin de produire un contraste visuel entre la campagne et la lumière oppressante de Metz assiégée par l’armée allemande. » En ce qui concerne les costumes d’époque, deux associations spécialisées viendront prêter main forte, « l’association historique des hauteurs de Spicheren du 67e de ligne » et la « Graf Werder » basée en Sarre.

Trois projections ce week-end (en juin)
 puis en novembre  2012  au Cinéma UNION
Date choisie afin de pouvoir informer plus complètement.

Ce week-end débute le bal des projections. A Hagondange samedi à 20h30, salle Aragon. Au Kinépolis de Saint-Julien-lès-Metz, dimanche à 11 h et au Marlymages de Marly, lundi à 20h30. Ces séances sont ouvertes au grand public. « Pour l’instant, nous ne sommes que trois à l’avoir vu, l’ingénieur du son, le monteur et moi... J’ai dû le voir 250 fois ! »

Patrick Basso aborde le bout du tunnel, anxieux de l’accueil du public. Son tombeau souffre en plus d’un autre problème de case : il dure 52 mn. Soit un moyen métrage dans un pays où un long débute au-delà d’une heure et où les cases de diffusion sont plus rares pour ce format. « C’est la durée d’un épisode dans une soirée télé ! », défend-il pourtant.

A la rentrée de septembre, les Caméo ne devraient pas être tâtillons sur la durée. Le réalisateur a l’accord pour une diffusion en salle, au moins en Lorraine. Il faut que les diffuseurs et le public accrochent. Cette histoire d’amour sur fond de guerre est le thème récurrent de Patrick Basso, depuis ses premiers courts-métrages. Lui, sa patte de réalisateur, elle n’est pas seulement dans un soin maniaque à la reconstitution, à la véracité des scènes. Il le reconnaît : « Mon univers est plutôt sombre, noir ». Il s’est accordé avec celui de Daniel Stilinovic, romancier devenu scénariste et dialoguiste.

Son tombeau sera peut-être celui d’une vie de presque pro. Pour Patrick Basso, l’essentiel est à venir : « Ce film, c’est une maquette », un press-book en or, pour obtenir un engagement solide d’un producteur. Et avoir enfin les moyens de ses rêves. Car le cinéma, c’est sa vie. 

 

La programmation est prévue le 18 novembre à 17h au cinéma Union d'Ars sur Moselle, en présence du réalisateur. Les billets sont en vente au prix de 2€ , uniquement sur réservation à la ccvm au 03.87.33.24.78.

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